samedi 8 décembre 2012

Au diable les captcha !

Les captchas sont ces petits textes et images illisibles avec lesquels on nous emmerde lorsqu'une discussion sur Internet nous intéresse (i.e. qu'on souhaite poster un commentaire).

Plus politiquement correctement dit, il s'agit du Completely Automated Public Turing test to Tell Computers and Humans Apart, ou Test de Turing Complètement Automatisé Afin de Distinguer les Ordinateurs des Humains (autrement dit un TTCAADOH [prononcez. tsaaahhdoe]).

Ci-dessus, exemple de Captcha généré par Google (facile à lire?)

Demander aux internautes si ils sont des robots, d'accord. Ça évite les spams et ça donne une impression de sécurité. De là à céder lâchement à la paranoïa en empêchant même un humain en bonne et due forme de déchiffrer l'énigme... franchement vous nous faites chier. C'en était trop jeudi dernier lorsque j'ai du faire renouveler le captcha 13 fois de suite en essayant de commenter le blog d'un ami (qui traite de la théorie de la tartine, au passage).

Je propose donc, pour davantage de sécurité, plusieurs autres solutions de mon cru.


Dans la catégorie mathématique, j'invente le captcha Haversine (basé sur la formule de trigonométrie sphérique du même nom [voir formule de Haversine] qui permet de calculer - en navigation entre autre - une distance réelle entre deux points sur une sphère depuis une longitude et une latitude donnée).

Prouvez que vous n'êtes pas un robot !
Inconvénient: j'ai eu l'occasion de l'appliquer en programmation et les robots calculent très bien cette formule.

Dans la catégorie "ouverture des frontières", le captcha Hindou.

Prouvez que vous n'êtes pas un robot.
 टोनी एट संयुक्त राष्ट्र चोर  ?
Si vous n'êtes Indien, ne trichez pas.

Inconvénients: marche sans surprise contre les Pakistanais, très peu contre les Hindous. Il est raciste et discriminant (mais de nos jours il parait qu'on a le droit....?).

Dans la catégorie distrayante, enfin, le captcha pour homme.


Inconvénients: aucun, à part le rendu décalé sur un blog qui traite de philosophie ou de politique (quoique).

J'ai bien d'autres idées, et il serait facile d'en trouver encore d'autres. Ceci-dit la dernière solution me convenant parfaitement, elle constituera ma proposition finale. Votée à l'unanimité.

N.B. Cet article est tout a fait sérieux puisqu'il est le fruit d'une vrai frustration (pas sexuelle, relisez le début si vous avez un doute). Et si enfin vous souhaitez laisser un commentaire... eh bien débrouillez vous !


jeudi 6 décembre 2012

Le comité d'écoute des non-dits

J'ai eu hier soir une idée lumineuse. Comme disait Coluche, quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, hé ben on a raison de penser ce qu'on pense. C'est suite à cette constatation que m'est venue l'idée de créer une communauté un peu spéciale: Le Comité d'Ecoute des Non-dits (avec des majuscules).

Le Comité d'Ecoute des Non-dits (avec des majuscules) s'adressera:
  • A tous ceux qu'on entend pas (les muets);
  • A tous ceux qu'on entend trop mais dont on ne saisi pas le sens des phrases (les hommes politiques);
  • Aux électeurs, aux juifs, aux femmes, aux arabes et aussi aux autres;
  • Surtout aux hommes politiques.
Vrai mixer entre les Anoymous et Wikileaks, l'association traduira et publiera (sur cette page et sur les réseaux sociaux), sans scrupules et sans retenue les langues de bois de nos chers élus; bref, tout ce qui n'est pas dit dans ce qui est dit ! Et qu'on arrête de nous faire chier.

Quelques exemples pour commencer.

Je vous ai compris (Charles de Gaulle): Parlez toujours.
Au-revoir…(Valery Giscard d’Estaing): Enfoirés...
La pomme est un fruit sympathique et je l’observe tous les jours (Jacques Chirac): Je ne sais vraiment plus quoi dire.

En voulez vous d'autres ? Citoyens, participez ! A l'heure actuelle, le Comité d'Ecoute des Non-dits est composé d'un groupe de un.
  • Président: moi;
  • Vice-président: moi;
  • Trésorier: moi;
  • Adhérents: moi;
Clic clac l'affaire est dans l'sac. Rejoignez nous !

jeudi 29 novembre 2012

Facebook : fenêtre sur cour

On aura beau dire le contraire, on apprend plus sur Facebook que dans les journaux. Par exemple, ce matin, quelle ne fut pas ma surprise en apprenant, pour ma plus grande joie, que pour Clotilde "Acquisition du jour : 1kg de nounours en chocolat", que Sylvie "had the best week end ever", que Olivier a passé "un super week end en famille, cousins au top, peu de sommeil et des bouchons parisiens...", et que Solène, enfin "mets des couleurs dans sa vie".

A l'inverse, à ma grande consternation, j'apprends du même coup que Astride "a fait 100 mètres à Paf le chien", que pour David, "hum... le caca c'est délicieux", et enfin que Sylvie "just doesn't know what to do with herself"... C'est con.

Première preuve : évidemment c'est difficile à croire. Pourtant, les dites preuves me paraissent tout aussi criantes qu'un concert de Limp Bizkit réussi.


Ci-contre : effectivement, Solène a bien mis des couleurs dans sa vie.

Nous sommes réellement contents pour elle.

On se demande juste si ça va, quand même, dans la tête, et si il ne faudrait pas voir à se demander si on peut vraiment tout, tout, tout, tout numériser.





Et ci-dessous, David, apparemment aime le Caca. Bon. On notera au passage que Elodie et Manu "like this"... (c'est à dire aiment ça, re-au passage, pour les non anglophones). D'ailleurs, il faudrait aussi se demander si ça veut dire qu'Elodie et Manu aiment aussi le caca - et dans ce cas, cela ne devrait plus nous surprendre puique David aime déjà ça - ou si Elodie et Manu aiment que David aime le caca - et dans ce cas, c'est un peu ambigüe, il faut le reconnaitre.


Je n'ai pas pu m'empêcher, oh, intellectuel que je suis, de me poser des questions à propos de l'utilité profonde de faire savoir au monde entier que l'on va aux toilettes, ce qu'on a mangé, qu'on a passé une bonne journée ou autre futilités de la vie de tous les jours qui feraient pouffer de rire Lapalisse.

Quelle conclusion faut-il tirer de tout ça ? Que Facebook est une "formidable violation de la vie privée", à en coire cet avis d'un internaute ? Sérieusement, est-ce la faute de Facebook ?

Il m'est avis que la même question revient toujours et encore : demandons nous si l'homme est vraiment responsable, et si il faut systématiquement rejeter la faute sur le système plutôt que de douter de la connerie de certains (pour exprimer l'idée dans le sens inverse des aiguilles d'une montre...).

Mise à jour du 13 février 2010
 
Source :  Quoi de 9 Cécile ? (blog)

mardi 31 janvier 2012

Twitter : nouveaux languages

On reproche à J.R.R Tolkien d'être un geek sous prétexte qu'il inventa le Sindarin (ou encore gris-elfique).

On se fout au passage de savoir que "le sindarin est la langue des Sindar ou Elfes Gris, qui se développa d'abord au Beleriand pendant le Premier Âge, à partir d'un ancêtre commun aux diverses langues des Elfes", ou encore qu'il "fut adopté [plus tard] par divers autres peuples et s'étendit en de nombreuses régions de Terre du Milieu, y devenant ainsi la langue véhiculaire des Elfes", et que c'est d'ailleurs "l'une des langues en usage chez un peuple d'Hommes, les Dúnedain" (source, Wikipedia: Sindarin).

Ça, on s'en fout comme de l'an quarante.

Au passage, demandons nous pourquoi l'expression "s'en foutre comme de l'an 40" est-elle si populaire puisque, justement - dictionnaire historique à l'appui - il ne s'est rien passé du tout. Ou du moins rien d’intéressant. C'est juste un synonyme de "Ne pas s'y entendre plus qu'à l'Alcoran" (FYI).

On en apprend tous les jours, mais tout ça, comme je disais, on s'en tamponne l'escabeau.

Une converstation sur Twitter, ce qui a priori n'a rien à voir, donnerai à peu près ceci :
Ouah ! @jeanmicheljar, super wiki sur le http://bit.ly/gsC92o, à propos de #jrrtolkein @michelinetourneboule [retweet].

Et en comparaison, un "tweet elfique donnerai" plutôt :
A Eruchîn, ú-dano i faelas a hyn an uben tanatha le faelas !

Rien à voir vraiment ? La seule certitude, c'est que le pov' gars, qui parle français et qui l'a appris au lycée (quoique...) n'y bitera rien de rien du tout. Qu'on arrête les conneries.

Point barre, prochain article.